La saison estivale 2025 a été l’une des plus intenses jamais enregistrées pour les voyageurs français. Rien qu’en juillet, le groupe Paris Aéroport (Charles de Gaulle et Orly) a accueilli plus de 10,2 millions de passagers, soit 3,5 % de plus que l’année précédente. Cette augmentation du trafic s’est accompagnée d’une vague de retard et d’annulations. Des milliers de Français ont vu leurs vacances perturbées, en France comme à l’étranger.
POINTS CLÉS
Les données internes de SkyRefund révèlent les dix pays où les Français ont subi le plus de perturbations de vol cet été. Sans surprise, la France arrive en tête, suivie de l’Espagne et de l’Italie. En cause : des grèves, un manque de personnel et une demande de voyages en forte augmentation. Les dix destinations listées ci-dessous concentrent à elles seules près de 70 % des retards et des annulations signalés par les voyageurs français cet été.
| Rang | Pays de destination | Pourcentage de vols perturbés |
|---|---|---|
| 1 | France | 29.5% |
| 2 | Espagne | 12.0% |
| 3 | Italie | 7.9% |
| 4 | Royaume-Uni | 3.8% |
| 5 | Portugal | 3.8% |
| 6 | Grèce | 3.0% |
| 7 | États-Unis | 3.0% |
| 8 | Maroc | 2.4% |
| 9 | Côte d’Ivoire | 1.9% |
| 10 | Turquie | 1.9% |
Chaque pourcentage correspond à la proportion des retards et des annulations de vols signalés par des Français pour le pays concerné.
Près d’un tiers des perturbations ont eu lieu sur des vols en provenance ou à destination de la France. Les grèves répétées du contrôle aérien et le manque de personnel ont été les principales causes : les contrôleurs français ont engendré plus de 30 % des retards liés au contrôle aérien en Europe durant l’été 2025. En juillet, une grève de seulement deux jours a touché près d’un million de passagers.
Les aéroports parisiens ont été particulièrement perturbés, avec uniquement 54 % des vols décollant à l’heure à Charles de Gaulle, contre 75 % à Heathrow. Des terminaux surchargés et une capacité limitée de gestion au sol ont encore aggravé la situation.
Un élément rassurant : les règles européennes s’appliquent aux vols intérieurs comme aux vols intra-UE, permettant à la majorité des Français de réclamer une compensation.
L’Espagne se classe deuxième parmi les destinations les plus problématiques pour les voyageurs français, représentant 12 % de l’ensemble des réclamations pour perturbations. L’afflux important de trafic entre la France et l’Espagne, notamment vers Barcelone, Alicante et Málaga, a entraîné une saturation des aéroports et des retards opérationnels.
Si l’Espagne a réussi à éviter les grèves majeures, elle reste responsable de 10 % des retards dus au contrôle aérien en Europe. Les vols entre la France et l’Espagne relèvent du règlement CE 261/2004, ouvrant donc droit à une indemnisation en cas de retard ou d’annulation.
L’Italie a représenté 7,9 % des réclamations. Les vols vers Milan, Rome et Bergame ont été ralentis par le trafic estival, des gênes techniques et quelques grèves. Les aéroports de Bergame et Rome Fiumicino ont connu le plus de retard. Des orages et des arrêts de travail ont aggravé la situation. Car la France et l’Italie sont dans l’UE, les passagers bénéficient d’un droit à indemnisation en cas de retard important ou d’annulation.
Les vols entre la France et le Royaume-Uni ont représenté 3,8 % des réclamations. Luton et Heathrow ont été particulièrement touchés par la congestion et des problèmes techniques. En août 2025, une panne du contrôle aérien britannique a entraîné de nombreux retards sur les vols entre la France et le Royaume-Uni. Bonne nouvelle : malgré le Brexit, la plupart des vols restent éligibles à une indemnisation, selon des règles équivalentes au règlement européen.
Le Portugal compte pour 3,8 % des réclamations, surtout vers Lisbonne, Porto et l’Algarve. Les retards viennent souvent de changement d’avions ou de grèves au sol. Lisbonne et Faro sont parmi les aéroports les plus fréquentés. Les vols depuis ou vers le Portugal peuvent être indemnisés après trois heures de retard, selon les règles de l’UE.
La Grèce regroupe 3 % des réclamations françaises, en raison d’une forte congestion de l’espace aérien et d’un manque de personnel. Athènes, Héraklion et Mykonos figurent parmi les aéroports les plus touchés. Malgré ces perturbations, les vols au départ de la Grèce restent couverts par les droits européens, avec indemnisation possible dès trois heures de retard.
Les États-Unis représentent 3 % des réclamations. Les vols transatlantiques ont été perturbés par des orages d’été et la saturation des grands aéroports comme JFK, Miami ou Los Angeles. Les correspondances manquées en Europe ont aussi pesé dans la balance. Les passagers au départ des États-Unis restent protégés par le règlement CE 261/2004, dès lors qu’ils voyagent avec une compagnie européenne comme Air France.
Le Maroc a compté pour 2,4 % des réclamations, avec un trafic soutenu vers Casablanca, Marrakech et Agadir. Des retards ont été causés par la congestion et les limites des aéroports. Les vols opérés par des compagnies européennes restent éligibles à une indemnisation jusqu’à 600 €.
Avec 1,9 % des réclamations, la Côte d’Ivoire reflète l’essor des liaisons aériennes longue distance entre la France et l’Afrique de l’Ouest. Les retards touchaient surtout les vols Paris-Abidjan, souvent pour des raisons techniques ou logistiques. Les passagers sur compagnies européennes peuvent être indemnisés en cas de retard important, notamment au départ de l’UE.
La Turquie ferme la liste avec 1,9 % des réclamations. Les touristes français se rendaient en grand nombre à Istanbul, Antalya et en Cappadoce, ce qui a dépassé la capacité des aéroports.
L’aéroport d’Istanbul a notamment subi des retards au sol et des perturbations liées aux conditions météorologiques.
Bien que la Turquie ne fasse pas partie de l’UE, les passagers voyageant depuis ou vers l’UE avec une compagnie européenne peuvent toujours exercer leur droit à indemnisation.
Selon le règlement CE 261/2004, les passagers peuvent réclamer de 250 € à 600 € en cas de retard ou d’annulation si :
Cette protection couvre la plupart des trajets au départ ou à destination de la France, y compris les vols transatlantiques ou vers l’Afrique du Nord opérés par des compagnies européennes.
Le montant de l’indemnisation dépend de la distance et de la durée du retard. Les problèmes techniques ou les grèves sont rarement considérés comme des circonstances extraordinaires, ce qui permet souvent aux passagers de bénéficier d’une compensation.
Ce rapport combine les données internes de SkyRefund sur les réclamations de l’été 2025 avec les chiffres officiels d’Eurostat, de l’INSEE et de la DGAC.
Il s’appuie sur les demandes d’indemnisation des passagers français dont les vols ont été retardés de plus de trois heures ou annulés entre juin et août 2025.
Les pays sont classés selon le lieu de la perturbation, au départ ou à l’arrivée, tandis que les incidents mineurs et les problèmes de bagages ont été exclus.
Les chiffres officiels fournissent un contexte sur les volumes de voyage, montrant par exemple que les aéroports français ont accueilli environ 169 millions de passagers en 2023, un niveau proche de celui d’avant la pandémie.
Bien que ces données reflètent la base d’utilisateurs de SkyRefund et ne soient donc pas exhaustives, elles confirment des tendances cohérentes avec les statistiques européennes sur le trafic aérien et les retards.ays.
Les perturbations de vol sont stressantes, mais réclamer une indemnisation ne doit pas l’être. SkyRefund est spécialisé dans la gestion des dossiers basés sur le règlement CE 261/2004 pour les passagers dont le vol a été retardé, annulé ou en surréservation.
Il vous suffit de saisir vos informations de vol sur notre site pour vérifier gratuitement votre éligibilité. Nos experts juridiques prennent ensuite en charge toute la procédure, y compris les échanges avec la compagnie aérienne et, éventuellement, actions en justice. Vous ne payez rien tant que nous n’avons pas obtenu votre indemnisation. Avec plus d’un million de passagers aidés et un taux de réussite de 98 %, SkyRefund possède l’expérience et la portée juridique pour faire valoir ses droits partout en Europe et au-delà.